Tableaux de genre, traités au scalpel Valin, notules d'agenda, paysages soudain presque cléments, descriptions de lieux publics où vibrionne le rut champion, au-delà du spectacle naît l'angoisse. Elle pousse le poète (par souci aussi de conjuration ?) à tutoyer la mort sans cesse bavarde dans les choses. Ainsi, les mains de l'homme « débordées par le réel » aiment, sans espoir de durée ce monde où il souffre, et dont il n'a jamais eu les clés. Le poète poursuit, halluciné, sans raison, « la voie la plus haute ». Mais il lui reste un goût pour la tendresse et il fait éclater les rudes fanfares du caustique, qui résonnent comme pour une chasse à courre la dernière.