Les poèmes qui composent ce recueil, La marque impure, se veulent les témoins malades de la figure incorruptible du Deuil.
Celui d'un amour de prime jeunesse, pour une jeune fille qui mit fin à ses nuits, subordonnant les jours du narrateur au souvenir blessé d'un érotisme toxique, qui continue de porter en lui sa propre blessure, et la transfigure en perte ultime, suppliciante, incessamment répétée
Chaque désir de fuite se trouve dessaisi d'un nouveau possible, et ne peut subvertir sa propre pesanteur, à la mesure de laquelle, même l'amour ne sait agir avec morale, pour délivrer, en dernier recours, la nudité d'une parole d'homme, dont il serait hasardeux, bien que salutaire, de dire qu'elle est apaisée.