Se réveiller un matin dans la peau d'un cancrelat, quelle horreur !
La vue de cette petite bête immonde me fait en général pousser des hurlements stridents et me répugne au plus haut point.
Ah ça non, il n'a pas fait dans la dentelle Kafka ! Tant qu'à métamorphoser son héros autant choisir la plus ignoble des créatures de toute la création !
Au début de la nouvelle, on s'effraie, on frissonne, on s'affole avec les protagonistes.Puis, peu à peu, comme Gregor, on s'habitue à l'idée. On se glisse dans cette nouvelle plus assuré, plus gaillard comme Gregor s'accoutume et apprivoise sa nouvelle peau. Une fois stabilisé, on peut enfin prendre plus de recul et s'apitoyer comme il se doit sur le sort de ce pauvre Gregor et même sourire à certaines situations burlesques.(Commentaire de TheWind sur Babelio )