« C'était un de ces jours sublimes de la campagne toscane où la lumière qui se lève, caressant les collines, révèle progressivement les lointains légèrement embrumés, et le délicat camaïeu du vert pâle des oliviers et du vert sombre des cyprès jouant sur la blondeur des champs. Les grandes chaleurs de l'été disparues, l'air se faisait léger et doux.
J'attendais Laura, je l'aimais, j'espérais qu'elle serait à moi, tôt ou tard, comme s'offrait à moi, en cet instant, la Toscane où je l'avais suivie et que je confondais avec elle dans le même amour. »
L'amour du jeune historien d'art pour Laura la Siennoise se confond avec l'envoûtement qu'exercent sur lui la Toscane, ses sublimes paysages et les chefs-d'œuvre auxquels elle a donné naissance.
Comme les ombres et les lumières qui jouent, changeantes, sur les collines couronnées de cyprès, c'est une alternance d'espoirs et de doutes, de joies et de douleurs qu'il vit auprès de la déconcertante jeune femme, au cours d'un été dont il ne reviendra pas indemne.