C'EST UN ANCIEN MARIN ; trois jeunes gens passent, il en arrête un.
« Par ta longue barbe grise et ton oeil brillant, pourquoi m'arrêtes-tu ?
La porte du marié est toute grande ouverte, je suis son propre parent, les hôtes sont arrivés, la noce est prête, n'entends-tu pas son joyeux bruit ? »
Le vieux marin serre le bras du jeune homme de sa main décharnée : « Il y avait un vaisseau... dit-il. Lâche-moi, ôte ta main, drôle à barbe grise ! » Et aussitôt la main tombe.
Le marin retient le jeune homme avec son oeil brillant. Le garçon de noce demeure tranquille et écoute comme un enfant de trois ans : le marin a sa volonté.