Le chirurgien Desplein, maître d'Horace Bianchon (le médecin le plus récurrent de La Comédie humaine), est présenté pour la première fois. Il sera encore maintes fois cité, notamment dans Illusions perdues et La Rabouilleuse. Ce personnage fondamentalement honnête, violent dans son athéisme déclaré, croyant fanatique dans la science, et uniquement en elle, cache un secret que son élève découvre par hasard. Bianchon surprend Desplein en train d'écouter une messe dans l'église Saint-Sulpice. Intrigué par la conduite de son maître, contraire aux idées qu'il professe, Bianchon se livre à une véritable surveillance du chirurgien jusqu'au jour où, ayant vérifié que Desplein assiste quatre fois l'an à une messe, Bianchon lui demande franchement des explications.
Desplein ne cache nullement son passé et se confie alors à son élève. Ainsi commence le récit principal.
Desplein a été lui aussi dans la misère, il a survécu difficilement dans le lieu que Bianchon a fréquenté : la maison de la rue des Quatre-Vents, c'est-à-dire le « bocal aux grands hommes » où Daniel d'Arthez a lui-même séjourné et qui deviendra, dans La Comédie humaine, le Cénacle. Alors qu'il mourait de faim, le chirurgien a trouvé aide et secours en la personne d'un homme aussi pauvre que lui : un porteur d'eau auvergnat qui lui a fourni aide et nourriture. Le vieil homme a recueilli l'étudiant (alors promis à un brillant avenir), lui tenant lieu de père, et il a eu la joie d'assister aux premiers succès de son protégé. Mais .......