Nouvelle nuit d'angoisse et d'insomnie. Mais c'est l'heure. Max a la gorge sèche et les tripes nouées. Plus que quelques secondes Il compte. Six, cinq, quatre, trois, deux Il ferme les yeux, il voudrait mourir, disparaître à jamais. Difficile de se lever lorsqu'on ne porte plus l'uniforme rouge ou violet de l'élite et que l'on est rétrogradé chez les bruns. Surtout quand le régime totalitaire au pouvoir ne tolère ni l'échec ni la liberté d'expression. Max doit affronter les humiliations du lycée mais il ne regrette rien. Ce qui compte, c'est ce à quoi il aspire en secret La liberté, le plus beau des combats !