La foule continuait à hurler contre eux et à me plaindre ; elle était
devenue si épaisse, que les gendarmes qui précédaient les charre?es ne
purent leur ouvrir un chemin. Il fallut que, de la place de la Révolution, où
il veillait près de l'échafaud, le général Henriot en personne se détachât,
le sabre à la main, et, suivi de cinq ou six gendarmes, ouvrît la voie avec
des jurements terribles.
Son cheval était lancé si brutalement, que, de l'élan que lui avait donné
son cavalier, renversant femmes et enfants, il pénétra jusqu'à la dernière
charre?e.
Il me vit debout au milieu de tous ces hommes agenouillés.
Pourquoi n'es-tu pas à genoux comme les autres, me demanda-t-il.
Le forçat qui m'avait dit de prier pour eux entendit la question et se
redressa ...