La sonate écossaise

Une femme qui a dépassé la cinquantaine, mais est restée jeune de corps et d'âme, retourne à Paris après de courtes vacances dans le Sud-Est. Elle se réjouit à la pensée de la surprise qu'elle va faire aux siens. C'est un retour imprudent. Louise s'aperçoit que les choses ne tournent pas, dans son entourage, aussi rond qu'elle le croyait. Elle se rend compte que son mari la trompe. Elle s'éloigne alors, interdite, et apprend peu à peu que son fils a momentanément disparu, que la femme de celui-ci ne s'en affecte pas suffisamment, qu'une tendre amie ne peut pas l'emmener en Bretagne parce qu'elle y part avec une autre. Au cours de l'après-midi, son beau-frère l'oubliera dans une agence immobilière où il lui avait demandé de l'accompagner. Louise, plusieurs fois blessée dans son périple à travers la ville, découvre cependant, au cours d'une méditation improvisée, la clef de son véritable et mystérieux bonheur. Elle saute ensuite dans un car qui l'emmène en pèlerinage sur les lieux de son adolescence Et là, dans cette forêt de l'Ile-de-France, elle retrouve enfin l'équilibre délicat - mais solide - d'une sentimentalité qu'elle qualifie d'écossaise, en raison des nuances qui la composent. D'abord, elle se prépare à regagner Paris et son domicile, par la gare d'Austerlitz, au jour convenu et à l'heure dite. Nul ne doit se douter de la fugue qu'elle est en train d'accomplir. Le climat de ce livre, écrit par un poète, est celui d'une sensibilité exceptionnelle.

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