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La vie du Bouddha

Andre Ferdinand Herold
pubblicato da GILBERT TEROL

Prezzo online:
2,99

Extrait :

La ville où jadis avait vécu le grand ascète Kapila était d'une sereine magnificence. Ses murailles semblaient

des nuages de lumière, et, de ses maisons comme de ses jardins, émanait une splendeur divine : on l'eût dite

bâtie sur un morceau du ciel. Partout des pierreries y brillaient. Aussi n'y connaissait-on point l'obscurité,

non plus que la pauvreté. La nuit, les rayons de la lune tombaient sur les demeures d'argent, et la ville était

un étang de lys ; le jour, les rayons du soleil tombaient sur les terrasses d'or, et la ville était une rivière

de lotus.

Le roi Çouddhodana régnait sur Kapilavastou, et il en était la plus noble parure. Il était bienveillant et libéral ;

il ignorait l'orgueil et il pratiquait la justice. Il courait aux ennemis les plus braves, qui tombaient dans les

batailles comme des éléphants frappés par Indra. À l'éclat de sa gloire disparaissaient les méchants, comme les

grandes ténèbres aux rayons aigus du soleil. Il éclairait le monde, et à ses familiers il montrait les voies qu'il

fallait suivre. Son illustre sagesse lui avait gagné d'innombrables amis, des amis pleins de vaillance et de raison ;

et, comme la lueur des étoiles fait valoir la lumière de la lune, leur clarté rehaussait sa splendeur...

Çouddhodana, roi issu de la race des Çâkyas, avait épousé plusieurs reines. De ces reines, la première était Mâyâ.

Elle était très belle. À la voir, on eût cru que Lakshmî même s'était isolée de la troupe divine. Elle avait la voix

 des oiseaux printaniers, et elle ne disait que des paroles agréables et douces. Ses cheveux avaient la couleur

de l'abeille noire ; ses yeux étaient aussi frais que la feuille nouvelle du lotus bleu, et ses sourcils bien arqués

n'étaient jamais froncés. Son front était pur comme le diamant.

Elle était très vertueuse. Elle voulait le bonheur de ses sujets, et elle était docile aux pieux enseignements des

 maîtres. Sa conduite n'était point ténébreuse ; elle ne savait pas mentir.

Le roi Çouddhodana et la reine Mâyâ vivaient heureux et calmes dans Kapilavastou.

Un jour, la reine, après s'être baignée, se parfuma le corps, puis se vêtit des tissus les plus fins et les plus

 brillants et se couvrit les bras de bijouxprécieux. Des anneaux d'or sonnaient à ses chevilles.

 La joie au visage, elle alla trouver le roi.

Il était assis dans une grande salle, où des musiciens charmaient d'aimables chansons sa rêverie tranquille.

Mâyâ s'assit à la droite de Çouddhodana, et elle lui parla :

« Seigneur, daigne m'écouter, ô protecteur de la terre. Daigne m'accorder la grâce que je vais te demander.

Parle, reine, répondit Çouddhodana. Que veux-tu de moi ?

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