Le Boustan, l'autre oeuvre majeure de Saadi, après le Golestan. Traduit du perse en 1880 par Charles Barbier de Meynard.
« Qu'importe à Saadi d'être rendu à la terre, lui qui fut toujours humble comme elle. Après avoir parcouru le monde, rapide comme l'ouragan, il a, comme les autres, laissé ses os à la terre. Bientôt le sépulcre aura consumé sa dépouille mortelle, bientôt le vent aura jeté ses cendres à travers le monde ; mais n'oublie pas que, dans les bosquets de la poésie, jamais rossignol n'a chanté d'une voix plus douce »