Le libéral Du Croisier a toujours été refusé au salon aristocratique de la famille Esgrignon. Aujourd'hui, il a juré leur perte. Pour arriver à ses fins il utilise les faiblesses du jeune Victurnien d'Esgrignon.Ce dernier, porte-drapeau de la vieille noblesse, mène une vie trop joyeuse à Paris. Ses penchants dépensier, qui ruinent peu à peu sa famille, l'obligent à mentir pour effacer ses dettes. Mais Du Croisier compte bien stimuler ses désirs de dépense, entraîner sa ruine et celle de sa famille, et, à force de manipulation, triompher sur la noblesse...Balzac érige là un chef-d'œuvre du roman de mœurs. Il clôture avec brio la série des « Scènes de la vie de province », en dressant le tableau d'un Paris divisé par l'argent et les rangs sociaux.-