Depuis un mois, les Prussiens victorieux campaient aux Andelys et le sol du pays normand résonnait sous la botte de l'envahisseur.
Un découragement sans nom avait succédé à la fièvre des premiers jours et le pays demeurait morne, écrasé de douleur et de honte.
Cependant les soldats allemands qui allaient et venaient par les rues de la ville n'avaient pas l'insolente joie du triomphe : une sorte de terreur régnait dans toute la contrée.