C'est cette puissante identification à la Nature, cette connaissance des couleurs de la sève, des formes des herbes, l'osmose entre cela et le souvenir parfait que le poète garde de son enfance qui sont merveilles. Admirons alors la force érotique, ce sang appelant le sperme mais nulle pornographie, bien au contraire : Claude de Burine bâtit pour nous un paradis à l'ombre de la chair. Le poète invente un concret qui fait souvent étonnante contradiction place à de fabuleuses allégories. C'est-à-dire que son Noël, son novembre, son silence, sa Forêt, la mort du Père, ne sont jamais des entités fourre-tout, des idées-prétextes, mais des Personnages. Jean Breton.