Voilà une réponse, j'espère, comme je les aime et comme vous les
aimez, courte et catégorique, où chaque mot dit ce qu'il a à dire et répond
à la question faite.
Le vers n'était donc pas d'Horace.
J'avais donc bien fait de ne pas le signer du nom de l'ami de Mécène.
Le premier hémistiche était mauvais.
J'avais donc bien fait de l'oublier.
Mais je m'étais rappelé le second, et cela, à propos du Capitaine Paul,
dont on préparait une nouvelle édition.
En effet, si un hémistiche a jamais été fait pour un livre, c'est l'hémistiche
de Terentianus Maurus pour le livre qui nous occupe.
Laissez-moi, chers lecteurs, vous raconter, non pas l'histoire de ce
livre son histoire est l'histoire de tous les livres mais sa genèse : ce
qui lui est arrivé avant qu'il vît le jour ; ses infortunes avant qu'il fût ; ses
transformations tandis qu'il était encore dans les limbes de l'existence.
Cela vous rappellera, en petit, bien entendu, les sept incarnations de
Brahma...