Le guide du vin pour débutants

L'histoire de la vinification et de la consommation remonte à plusieurs milliers d'années. Les premières civilisations ont découvert le processus de fermentation. La date exacte reste inconnue. On sait cependant qu'en 7 000 ans avant Jésus-Christ, les vignes cultivées poussaient dans la région du Mont Ararat et en Asie Mineure. Les civilisations successives ont continué à se développer sur le processus de culture, de fabrication et de stockage du vin. Les systèmes d'irrigation créés par les Sumériens vers 3500 av. J.-C. ont permis d'arroser les vignobles de Mésopotamie et d'autres terres arides. Les Assyriens, les Babyloniens et les Egyptiens ont continué la tendance.

Bien que les Égyptiens préféraient la bière, les échelons supérieurs buvaient du vin. Les tombes pyramidales de la Vallée des Rois et de la Vallée des Nobles contiennent des hiéroglyphes muraux représentant la culture et la récolte du raisin ainsi que la vinification. Les Egyptiens ont également été les premiers à étiqueter les cuves de vin, scellées contre les effets négatifs de l'air.

Les Grecs ont été les premiers à commencer à classer les différents types de raisin. Les auteurs ont enregistré des choses telles que des techniques et des outils. En fait, les Grecs ont inventé le couteau à élaguer. Ils ont également mis au point des récipients à vin - amphores, d'argile pour servir de récipients de stockage. Les Romains ont pris les inventions des Grecs et les techniques pour les développer davantage.

Entre 750 et 450 av. J.-C., les Romains raffinaient les techniques et les procédés de la viticulture. La taille, la fertilisation et la réduction de l'acidité doivent beaucoup aux Romains. Pline l'Ancien a enregistré une grande partie des pratiques des agriculteurs romains dans ce domaine de l'agriculture. Il a classé les raisins et a enregistré la terminologie pour les générations futures. Les Romains sont également responsables de la diffusion de la culture du vin dans tout leur empire. Bientôt, les "provinces" d'Hispanie (Espagne), de Gaule (France) et de Germanie (Allemagne), pour n'en citer que quelques-unes, cultivaient des raisins destinés à la viticulture. Même l'Angleterre apprenait à faire du vin. Les légions romaines qui y étaient stationnées échangeaient du vin contre des manteaux de laine et des tissus.

Entre 500 A.D. et 1400 A.D., l'église chrétienne a commencé à cultiver sérieusement la terre pour leurs propres buts. Ils avaient besoin de vin sacramentel. Les monastères surveillaient d'importants segments de terre consacrés à la culture de la vigne. Les moines ont fait des millésimes de base, mais ils ont aussi commencé à expérimenter, en améliorant un produit de base. Ils ont enregistré leur travail pour la postérité.

Pendant cette période, le vin et les autres spiritueux étaient des boissons courantes. L'eau n'était pas toujours potable. En général, le vin l'était. Certains pays, cependant, ne pouvaient pas cultiver le raisin ou produire du vin. En conséquence, le commerce s'est accru entre les nantis et les démunis. Il en est résulté un commerce lucratif dans le monde entier. Des guerres ont éclaté, certaines basées sur l'accaparement et/ou le contrôle du marché sur le commerce du vin.

La Renaissance italienne (XVe siècle) a introduit de nouveaux développements. Le vin était raffiné. C'était en train de devenir une culture à part entière. Les vignobles ont prospéré et les nouvelles techniques ont continué à se développer proportionnellement à l'expansion de la superficie consacrée à cette culture. Le commerce du vin continue d'être lucratif. A l'époque élisabéthaine (XVIe siècle), le Seigneur qui avait les droits sur le commerce du vin était en effet un homme riche. Dom Pérignon, moine bénédictin du XVIIe siècle, raffine l'art de la vinification. Il n'a pas découvert le champagne, mais il l'a fait sien.

La colonisation du Nouveau Monde et d'autres pays comme l'Afrique, l'Australie, ont propagé le

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