Sous le Second Empire, Alfred L'Ambert, héritier fortuné d'une longue lignée de notaires, est un des habitués du foyer de l'Opéra de Paris où il fait une cour platonique et assidue à une petite danseuse de 14 ans en lui offrant sucettes et bonbons. L'ennui c'est qu'il a un rival, un certain Ayvaz-Bey, secrétaire à l'ambassade de Turquie, qui est en passe de le supplanter dans le cœur de la belle enfant. Au cours d'une bousculade, Alfred percute involontairement le nez de l'Ottoman. Le sang coule. Ayvaz-Bey veut venger son honneur bafoué par un duel. D'un grand coup de yatagan, il ampute le pauvre notaire de son appendice nasal. La médecine pourra-t-elle réparer les dégâts ? La greffe du nouveau nez du notaire tiendra-t-elle ?
« Le nez du notaire » est un charmant conte philosophique qui donne à réfléchir sur les limites de la chirurgie réparatrice, sur les solidarités humaines et sur la vanité de certains préjugés sociaux.