Nous vivons une époque de décadence. Le monde n'est peuplé que de cadavres ambulants. Tout ce qui se meut, se meut avec lenteur. Une souveraine indolence pèse sur les nations et sur les individus. Cependant, en regardant profondément dans ce charnier humain, on aperçoit la vie souterraine qui s'agite, pullule, et s'aventure parfois à la surface. Notre siècle est un siècle de transition ; sous son apparente inertie s'opère une immense transformation. Ce n'est pas encore la mort entière du vieil ordre social, et déjà c'est le commencement du nouveau.