Des luxuriances de la forêt équatoriale aux senteurs des pins de Saint-Jean-de-Monts, en passant les poètes ne prennent jamais les chemins les plus courts en compagnie d'André Chénier, par le jardin d'Auteuil, François Duplessis se laisse gagner par toutes les séductions. Ici par l'énorme ou pittoresque beauté de la nature, là par l'amour de l'amour, plus loin par le souvenir d'ombres qui chantent, enfin par l'amour lui-même. La flèche, adroitement décochée par Cupidon, ayant atteint son but, la réalité se substitue à la fiction, les vers s'ingénient à devenir prose. Ils n'y réussissent pas toujours : Le bruit de la mer arrive à mes oreilles dans la forêt de pins qui borde le rivage. Car François Duplessis est surtout un poète.