A ce foyer désert, sans flamme et sans vigueur,
Parfois je viens m'asseoir lorsque le jour s'achève.
Et je dis : c'est bien là l'image de mon cœur
Qui se glace et s'éteint loin du bord que je rêve.
Qu'importe que toujours le ciel brille en ces lieux !
Qu'au feu d'un soleil pur chaque saison s'allume !
Pour l'âme qu'à toute heure un long chagrin consume
Tout est froid, tout est mort, tout est silencieux.
Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.