LE MARCHAND
LE SOLDAT FANFARON
LE REVENANT
LE PERSAN
LE CARTHAGINOIS
PSEUDOLUS
LA CÂBLE
STICHUS
LES TROIS DENIERS
LE BOURRU
Les comédies de Plaute ne sont pas de nature à être mises dans toutes les mains : ce n'est pas que la décence y soit outragée aussi souvent qu'on se plaît à le dire ; mais, dans son théâtre, il y a peu de pièces où l'on ne rencontre quelques plaisanteries grossières, quelques passages licencieux, quelques scènes que tout le monde ne peut lire. À ma connaissance, Shakespeare seul pousse aussi loin ces jeux peu délicats. Il semblerait donc que le premier devoir d'un traducteur fidèle devrait être de s'excuser pour avoir interprété avec le même soin que le reste, tout en les adoucissant, tout en évitant les expressions de mauvaise compagnie, ces endroits scabreux, d'une liberté plus que fescennine(1).
(1) Les vers fescennins, chants fescennins, étaient des vers, poèmes satiriques latins initialement déclamés lors des moissons ou des vendanges, ils avaient une tradition d'obscénité qui les faisait passer pour capables de conjurer le mauvais sort.