Combien de gouvernemens cette espèce de sphinx mystérieusement impitoyable qu'on appelle la révolution française n'a-t-il pas déjà dévorés ! Nous poursuivons encore le mot tant cherché, et pourtant autour de nous les donneurs de solutions ne manquent pas. Pour ce grand événement, l'ère des commentateurs a suivi de bien près celle des historiens. Avant février, on se bornait à raconter la révolution ; aujourd'hui, on la discute, on la combat ou on la défend, on la nie ou on la proclame. Ce n'est plus d'un fait lointain qu'il s'agit, c'est de nous-mêmes, c'est de notre situation présente et de notre avenir.