À peine commença-t-il à en être question, les moujiks formèrent un comité{1}, et y élurent trois personnes : Nicolas le cordonnier, Stépane et le boutiquier du village.
Nicolas fut élu pour sa faculté de parler longtemps et d'inventer des choses auxquelles personne ne songeait. Stépane le fut en raison de la bonté extrême de son âme. Il ne parlait sans cesse que du bien-être, de la justice et de l'égalité pour tous. Avec cela, remarquablement honnête, il était prêt plutôt à refuser quelque chose aux siens qu'à autrui.