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Les accidents de l'enfance

Pierre Blanchard
pubblicato da Paris : E. Ducroq, 1860

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L'ENFANCE est exposée à mille dangers ; son inexpérience lui fait rencontrer des écueils dans tout ce qui l'entoure ; elle a besoin de toute la tendresse maternelle pour diriger ses pas et veiller sur ses actions ! Il faut lui crier sans cesse : prenez garde !.
C'est pour seconder cette active surveillance des mères que, j'ai composé ce petit ouvrage. J'ai, s'il est permis de parler ainsi, recueilli les principaux dangers que courent les enfants, et j'en ai formé de petits tableaux qu'on peut mettre sous leurs yeux. A l'aide des commentaires que la circonstance doit amener, je ne doute pas qu'ils ne frappent leur imagination et ne deviennent pour eux comme une expérience anticipée. Le petit étourdi prêt à faire une action qui lui serait funeste, se ressouviendra peut-être de l'historiette qu'il aura lue ou entendu lire, et s'arrêtera sur le bord du précipice. Je dis peut-être ; car malgré la bonne volonté de l'amour-propre, je ne m'aviserai pas de regarder mon livre comme un remède universel ; mais il peut prévenir quelques accidents. Cette idée a suffi pour m'engager à l'écrire ; et j'aime à croire que les parents, qui trouvent leurs plus doux plaisirs dans les soins qu'exige leur jeune famille, me sauront quelque gré de l'avoir composé.
En réunissant ces accidents, dont j'ai formé comme une galerie, j'ai eu une crainte, c'est d'intimider l'enfant, que je ne veux que rendre plus prudent. J'en serais très-fâché : car une trop grande inquiétude sur le danger, quand elle ne vient pas de lâcheté, y conduit naturellement ; et s'il fallait choisir, pour mon fils, entre les périls qui exposent la vie, mais qui accoutument au courage, et ces précautions qui rendent le cœur étroit et timide à l'excès, je ne balancerais pas ; je veux que mon fils vive, mais pour devenir un homme. D'ailleurs notre vie n'est qu'une carrière pleine de périls, il est bon de s'habituer de bonne heure à les braver. Madame de Genlis rapporte, dans ses Souvenirs, qu'un prince, âgé de quatre ans, était tellement accoutumé à marcher soutenu par des lisières, qu'il n'osait s'aventurer de lui-même, quoiqu'il fût dans une chambre matelassée. Un jour les femmes qui veillaient auprès de lui, essayèrent de lui faire faire quelques pas, sans qu'il fût conduit comme à l'ordinaire : le malheureux enfant, resté seul au milieu de la chambre, fut effrayé et se crut perdu ; il se décida cependant à faire quelques pas vers les femmes qui l'appelaient ; mais au paravant, il passa ses mains derrière son dos, prit ses lisières, et ne marcha qu'en les tenant toutes deux. Quel homme pouvait-on former avec des soins aussi misérables ? Il faut veiller sur l'enfant, mais en même temps craindre de l'accoutumer à marcher toute la vie avec la lisière : trop de précautions influent sur son caractère, et lui préparent une malheureuse timidité pour les jours où l'assurance lui sera, nécessaire, et où le courage pourrait le sauver. J'ai donc essayé de réunir deux choses difficiles, surtout quand il s'agit de s'adresser à des êtres chez lesquels la raison ne domine pas ; j'ai voulu éveiller les craintes de l'enfance sur les nombreux dangers qui l'entourent, et lui inspirer en même temps cette hardiesse qui nous donne plus d'aplomb et nous fait échapper à une partie de ces dangers. J'ai bien peur, malgré mes désirs, que les imaginations ne soient encore plus frappées des accidents, que les courages élevés par mes discours. Je laisse à la prudence des parents le soin de modifier ce qu'ils croiront capable d'ébranler trop vivement ces jeunes imaginations : le caractère connu de leurs enfants doit les diriger à ce sujet. C'est même pour ne pas produire des impressions trop fortes et toujours nuisibles dans le jeune âge, que j'ai égayé quelques-uns de mes petits contes. J'aurais voulu pouvoir les varier davantage, et ne pas présenter si souvent de tristes catastrophes ; mais je crois que c'est plus la faute du sujet que la mienne.
Peut-être quelques personnes me reprocheront-

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