Oeuvre introduite par un prologue consistant en une revue historique et littéraire.
Alexandre Dumas nous offre ici une deuxième suite à son formidable roman d'aventure "Les trois mousquetaires".
C'est dans la période fastueuse et dissipée des premières années du règne personnel de Louis XIV que nous sommes transportés. Le héros de l'histoire est encore d'Artagnan, arrivé maintenant à l'âge mûr. Il prend tout d'abord une résolution déconcertante : abandonnant les mousquetaires, il fait de la restauration des Stuart en Angleterre une affaire toute personnelle. Il capture le général Monk qu'il parvient à persuader de faciliter l'accession au trône de Charles Il, sous les auspices de la France. Et ceci marque le commencement de sa fortune : dès lors, il est toujours aux côtés de Louis XIV, conservant un solide équilibre au milieu des intérêts et des passions dont la Cour est le théâtre. Le roman devient alors une grande chronique, relatant les amours du roi, la chute de Fouquet, l'ascension de Colbert et enfin, nouvel et audacieux artifice, la tentative d'Aramis qui, devenu général des jésuites, ne prétend rien moins que de substituer à Louis XIV son frère jumeau, l' «homme, au masque de fer », qui, pour des raisons d'État, était tenu au secret. C'est encore d'Artagnan qui sauve la situation. Vient se mêler l'histoire de Raoul de Bragelonne, fils d'Athos, qui, élevé avec Mlle de La Vallière, a nourri pour elle, depuis l'enfance, un sentiment profond ; lorsqu'elle devient la maîtresse du roi, le jeune homme se fait tuer dans une bataille, et Athos vieilli, dont il était l'unique préoccupation, ne tarde pas à le suivre dans la tombe. Porthos, qui est ici, comme dans ''Vingt ans après'', à la suite de d'Artagnan, mettant au service de ce dernier son extraordinaire résistance physique, périt dans un combat. D'Artagnan, devenu maréchal de France, est tué par un coup de canon. Seul Aramis survit à tous ses compagnons.