Alain-Fournier, on le sait peu, n'a pas écrit que "Le Grand Meaulnes". La rédaction de son oeuvre la plus célèbre a été précédée, ou accompagnée, d'un ensemble de textes, en vers ou en prose, qui méritent d'être lus pour eux-mêmes. Dix ans après la disparition de l'écrivain mort au front en 1914, sa sœur Isabelle et son beau-frère Jacques Rivière, le directeur de La Nouvelle Revue française, avaient choisi le titre de Miracles pour ce volume qu'ils avaient fait paraître (et qui a été publié en son temps au Livre de Poche). C'est ce recueil qu'on lira ici, augmenté d'un ensemble d'articles et chroniques parus dans des revues et journaux de 1907 à 1914. La maturation littéraire ainsi que l'évolution idéologique du jeune écrivain s'y découvrent, en même temps que s'y retrouvent quantité de thèmes qui viendront nourrir le célèbre roman de 1913. Le lecteur entre ici dans l'atelier d'Alain-Fournier. Cette édition devrait devenir l'édition de référence.
POÈMES inédits inclus
« L'ondée et conte du soleil et de la route » sont datés d'Avril 1905.
« À travers les étés » accompagnait une lettre du 23 Juillet 1905.
« Chant de route » est daté d'Août 1905.
« Sous ce tiède restant » est du 2 Septembre 1905.
« Premières brumes de septembre » est aussi de 1905.
« Et maintenant que c'est la pluie » de Janvier 1906.
« Dans le chemin qui s'enfonce à la ferme » d'Août 1906.