En 1886, l'éditeur des Mémoires de Louise Michel, F. Roy, les présentait ainsi : " Pour la grande majorité du public, mademoiselle Louise Michel est une sorte d'épouvantail, une ogresse, un monstre à figure humaine, disposé à semer le feu, le pétrole et la dynamite [...]. " Remarquable écrivain, elle raconte son enfance campagnarde, ses débuts d'institutrice avant 1870, d'abord près de son village natal de Lorraine, puis à Paris, et sa lutte pour élever les enfants des quartiers pauvres. Ces pages retracent fidèlement la vie ouvrière à Paris à la fin du Second Empire.