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Memoires inedits de Mademoiselle George

Auguste Chéramy - Mademoiselle George
pubblicato da Paris Plon-Nourrit & Cie. 1908

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Marguerite-Joséphine Weimer prit comme nom de théâtre le prénom de son père. Sa mère, Marie Verteuil, était la tante de Jules Verteuil, le secrétaire de la Comédie-Française, était elle-même actrice et jouait les soubrettes avec talent. Ayant suivi son père à Amiens, dont il devait, par la suite, diriger le théâtre, Marguerite débuta dans cette ville dans le drame et l'opéra-comique, sous la direction de celui-ci.

Dès l'âge de cinq ans, elle joua les rôles d'enfants dans Les Deux Chasseurs et la Laitière, Paul et Virginie, Les Deux Petits Savoyards, Le Jugement de Pâris. La célèbre cantatrice Madame Dugazon, en tournée à Amiens, lui apprit le rôle d'« Adolphe » dans Camille ou le Souterrain. S'émerveillant de la gentillesse et de la précocité de la petite actrice, elle s'éprit de l'enfant et demanda à son père de la lui confier. « Je me charge de sa fortune », ajouta-t-elle, mais Georges Weimer, qui adorait sa fille, ne voulut pas s'en séparer.

Quelques années plus tard, en 1801, la célèbre Mademoiselle Raucourt, chargée de recruter, pour la Comédie-Française, une élève, à laquelle le gouvernement allouait 1 200 francs de pension, si elle était jugée digne des leçons de la tragédienne, se trouva de passage à Amiens, où Mademoiselle George, alors âgée de quatorze ans et en paraissant dix-huit, lui donna la réplique dans Didon et dans Phèdre. George s'acquitta si bien des rôles d'« Élise » et d'« Aride », que Mademoiselle Raucourt, ayant fait connaître aux Weimer les conditions du ministre, obtint d'emmener à Paris celle dont la célébrité devait un jour surpasser la sienne.

Accompagnée par sa mère pour obvier à la réputation dont jouissait la Raucourt, Mademoiselle George monta à Paris où elle suivit, toujours étroitement chaperonnée par sa mère, les leçons de la Raucourt dans l'ancienne petite chaumière de Thérésa Tallien. Raucourt était, à cette époque, la reine tragique sans rivale au Théâtre-Français, où elle se faisait remarquer par la noblesse de son jeu et la pureté de sa diction, mais elle manquait de sentiment et de tendresse. Sa jeune élève, sensible, douée d'une voix chaude et bien timbrée, étendue et sonore, flexible et puissante, tira de son propre fond ce qui manquait à son professeur et sut allier à ses hautes qualités celles d'un jeu naturel et passionné. Elle fit ses débuts le 9 novembre 1802, avec Clytemnestre.

Son entrée en scène fut le début d'un triomphe général acclamant tant sa beauté que sa voix, souple et riche, à la diction pure et élégante. Elle joua trois fois le rôle de Clytemnestre qui fut un succès, puis elle passa à celui d'Aménaïde et le succès alla croissant. Enfin elle aborda le rôle d'Idamé, de l'Orphelin de la Chine.

La protection de Bonaparte

C'est vers cette époque qu'après avoir été la maitresse de Lucien Bonaparte, elle devient celle de son frère, le Premier Consul Napoléon Bonaparte3, qui dira d'elle : « C'est la plus belle femme d'Europe », ce qui poussa sa rivale Mademoiselle Duchesnois à monter une cabale, qui divisa les amateurs de théâtre en deux camps. Ses partisans déclarèrent qu'on avait surpris leur admiration et la bataille commença. Il y eut deux partis dramatiques, et presque politiques, au Théâtre Français : les Georgiens et les Circassiens. Les Georgiens, faisaient allusion à la maigreur de Duchesnois en appelant ses partisans Carcassiens. Les jours où les deux actrices jouaient dans la même pièce, les banquettes du parterre volaient dans la salle. Les Georgiens ayant persuadé leur idole, comme riposte aux criailleries des Carcassiens, de jouer Phèdre, le triomphe de la Duchesnois, la victoire resta à George, qui fut admirable de passion dans le chef-d'œuvre de Racine, et elle put aborder tous les rôles : Athalie, Mérope, Agrippine, Cléopâtre, Médée. Elle fut proclamée la première dans les Reines. Les Carcassiens les plus endurcis déclarèrent eux-mêmes « qu'inimitable dans Sémiramis, elle se surpassa dan

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