Misère intellectuelle, écrit par l'écrivain belge Marguerite Van De Wiele (1857 1941).
Extrait :
Le cabinet de travail est vaste, haut de plafond, paisible et solennel comme un temple ; il y règne une température très douce, et les rayons d'un limpide soleil, en passant par la fenêtre vénitienne large et garnie de tentures d'Orient, le baignent d'une lumière égale, d'une de ces lumières d'automne qui caressent plutôt qu'elles ne réchauffent, qui ont un éclat discret et pénétrant, avec une sorte de langueur et cette mélancolie légère qui fait penser à un deuil aimablement résigné : le deuil du printemps mort, des beaux jours qui vont fuir pour laisser la place à l'hiver morne et noir...