Une histoire où des esclaves déguisés en citoyens élisent des représentants pour défendre leur liberté. Assujettis par des subordonnés du capital affublés en hommes d'Etat. Les esclaves n'ont plus qu'à subir leur volonté, survivant en remboursant toutes leurs fautes : asservis à la misère économique, à la servitude démocratique, travaillant pour des capitalistes et à leur propre honte.
L'esclave vit de la propagande, se consume et crève de cette même tare, l'univers social de sa vie insignifiante est le bavardage imbécile, la blague, l'ignorance. La haine nietzschéenne du pauvre minable pousse la vanité bourgeoise à donner à cet esprit stérile la plus dure des punitions : un travail harassant dans une vie inutile.
Dans cet assemblage de crapules, de cons et de malheureux, seule une minorité pensante préfère consentir la plus dure liberté qu'à un asservissement tranquille. Cette minorité qui refuse de vivre de la vraie monnaie de la doctrine vaurienne libérale est sans doute la population la plus honorable, la plus critiquée et la moins critiquable du monde des aliénés.
Un essai citoyen à voix iconoclaste qui n'assassine pas la morale, ni la vérité, n'écrivant que le VRAI, le BIEN et l'UTILE.