« Le mariage ne dérive point de la nature. La famille orientale diffère entièrement de la famille occidentale. L'homme est le ministre de la nature, et la société vient s'enter sur elle. Les lois sont faites pour les mœurs, et les mœurs varient. »
Le mariage peut donc subir le perfectionnement graduel auquel toutes les choses humaines paraissent soumises.
Ces paroles, prononcées devant le Conseil-d'État par Napoléon lors de la discussion du Code civil, frappèrent vivement l'auteur de ce livre ; et, peut-être, à son insu, mirent-elles en lui le germe de l'ouvrage qu'il offre aujourd'hui au public. En effet, à l'époque où, beaucoup plus jeune, il étudia le Droit français, le mot ADULTÈRE lui causa de singulières impressions. Immense dans le code, jamais ce mot n'apparaissait à son imagination sans traîner à sa suite un lugubre cortége.