Enseignement décousu de la réalité, inattention étudiante, succès académiques circonstanciels, engagement balayé du revers de la main, mépris d'une responsabilité culturelle; difficile il est de croire qu'il a fallu s'isoler pour prendre connaissance des lacunes de ces lieux de savoir que l'on nomme couramment cégeps. Reconnaître ces lacunes, c'est prendre part au changement. Vingt-trois étudiants et diplômés de seize cégeps différents se sont penchés sur l'idée d'une possible refonte de ces établissements à la suite de la pandémie mondiale. Leurs témoignages représentent le point de départ d'une discussion qui, tel qu'espéré, s'étalera aux quatre coins de la province.