La lecture à haute voix des poésies de Mallarmé apporte à leur compréhension le soutien du rythme et de la musicalité. ... et je crois que, les lignes si parfaitement délimitées, ce à quoi nous devons viser surtout est que, dans le poème, les mots qui déjà sont assez eux mêmes pour ne plus recevoir d'impressions du dehors se reflètent les uns les autres jusqu'à paraître ne plus avoir de couleur propre, mais n'être que les transitions d'une gamme. Stéphane Mallarmé Lettre à François Coppée, 5 décembre 1866