Choix personnel, simple désir d'être bien dans un corps sans poils, soumission plus ou moins consciente au diktat esthétique de la mode ? Même Le Monde dans son article La tyrannie de l'épilation (7 mars 2010) s'interroge : souci hygiéniste ou influence indirecte des professionnelles du porno qui s'affichent glabres sur Internet ? C'est dire si la question passionne les experts, les spectateurs et, bien entendu, les premières intéressées. Comme pour les autres endroits du corps, jambes ou aisselles, il existe autant de « trichophiles » que de « trichophobes », d'adeptes du pubis lisse que du buisson-ardent. Les psychanalystes voient dans les sexes épilés un refus de grandir (appelés « caractères sexuels secondaires », les poils témoignent de la maturité sexuelle) et une peur des rapports. Quant à celles et ceux qui éradiquent le poil dans un souci de distanciation vis-à-vis de la virilité et, d'une certaine façon, de l'animalité, ils devraient savoir que s'il y a un endroit où les animaux à poils n'en ont pas, c'est bien sur les parties génitales ! Un peu, beaucoup, partout, par endroits, de temps en temps, définitivement, s'épiler va à l'encontre du laisser-aller de l'hiver et de la déprime. Et, une chose est sûre, l'été est la saison du lisse, de la légèreté et de la séduction. Pour l'heure, voici votre livre de chevet sur toutes les techniques utiles pour entretenir votre intimité.