Comment le miguélisme a-t-il silencieusement accepté la prescription dont le frappait l'avènement de dom Pedro V ? Pourquoi le radicalisme portugais, si exigeant et si bruyant devant l'implacable fermeté de dona Maria, a-t-il mis bas les armes, juste au moment où on ne lui faisait plus face ? C'est que, pour agir, la condition première est d'exister. Or, à commencer par le miguélisme, il a bien un journal, un prétendant, des alliés extérieurs, voire une dette publique ; mais il lui manque une raison d'être, car il n'en a jamais eu dans les principes, et il a cessé d'en avoir dans les intérêts.