Jusqu'ici j'ai toujours usé des bâtimens à vapeur, et j'avais presque oublié qu'il existât d'autre moyen de franchir les mers. La navigation à la voile semble aujourd'hui quelque chose de primitif et d'imparfait, et on n'y a recours qu'en cas d'extrême nécessité. La certitude d'être arrivé à peu près à jour fixe est un si grand avantage, et il est si incommode, au contraire, de ne pas savoir combien de temps on restera en mer ! Cependant la voile a aussi son mérite ; elle est plus pittoresque ; je suis bien aise de faire connaissance avec elle.