Publié juste avant la bascule du siècle, en 1895, il est toutefois étrange voir cet auteur délibérément prendre la piste des mutations génétiques, affectant non seulement la vue du narrateur, mais sa perception de la vitesse (et sa propre vitesse, aussi bien pour la parole que ses propres déplacements). Henri Michaux s'en souvient probablement (parce qu'il est belge, comme Henri Honoré Boex ?) lorsqu'il invente les peuples fantastiques que sont ses Meidosems ou les Hizivinikis. Les Moedigen qui, dans ce récit, viennent se superposer au règne humain sont d'autant plus terrifiants qu'ils ne le menacent pas.