D'après le témoignage d'un des contemporains du Saint, M. Dubouis, curé de Fareins, [...], il [le curé d'Ars] composa ses sermons dans les premières années de son ministère à Ars, entre 1818 et 1827, alors qu'il travaillait à tirer ses paroissiens de leur indifférence et de leur ignorance religieuse, avant les grands travaux suscités par la foule des pèlerins qui vinrent le visiter dans la suite. « M. Vianney, dit son biographe, le R. P. Monnin, écrivit longtemps ses prônes du dimanche ; il a avoué que ce travail lui causait des peines et des fatigues inouïes. Ce fut une des plus rudes mortifications de sa vie. Il les composait tout d'une haleine, y employait les nuits, renfermé dans sa sacristie, et écrivait quelquefois sept heures de suite, sans désemparer. » (Extrait de la préface)