Dans un roman terrifiant, "Sans crier gare surgit la nuit", l'écrivain français pose la question : et si les implants qui sont actuellement mis au point pour lutter contre la maladie d'Alzheimer, les TOC ou la frigidité étaient annonciateurs d'une menaçante dérive ? () Pour Bernard Pasobrola, nous sommes déjà en plein cauchemar et son roman de « proche anticipation » se base presque entièrement sur des faits réels. L'histoire ? Deux patients, en traitement dans un Institut de neurothérapie, tombent amoureux. Mais comment savoir si le désir qu'ils éprouvent n'a pas été implanté en eux ? Poussés par le besoin de savoir si leur amour a été programmé, les voilà qui affrontent un monde en pleine ébullition, marqué par les attentats, la crise sociale et les débats de société houleux pour ou contre la « reprogrammation » des asociaux.
Agnès Giard, Libération
Contrairement à ce que tout laisse à penser nul complot n'a aiguillé les mains des poseurs de bombe. Seuls le sordide et l'aigreur sociale ont guidé leurs gestes Ce qui tout compte fait ne constitue que l'un des multiples soubresauts de la guerre que se livrent travail et capital
Luis Alfredo, Rayon polar
Anticipation, suspens, scène d'action et réflexions sur le devenir de l'humanité, troubles sociaux, dangers des manipulations mentales Tout y est, y compris un petit zeste de tendresse. Une anticipation noire, chaleureuse et prenante.
Le blog de Jeanne Desaubry
"Sans crier gare surgit la nuit" est un titre à retenir et un roman passionnant à savourer.
Mickaël Blondeau, Les polars de Mika
Voilà un roman très bien fait, intelligent et prenant et que vous devez lire.
Pierre Faverolle, Black Novel
Présentation de l'éditeur
Le narrateur, un homme souffrant de troubles de la mémoire à la suite d'un accident cérébral, suit un traitement dans un luxueux Institut de neurothérapie aux environs de Grenoble.
Sa fille a perdu la vie, six mois plus tôt, au cours de l'incendie criminel d'une galerie marchande, en plein centre de Montpellier. Attentat qui est loin d'être un acte isolé car la crise sociale s'aggrave et une vague de violence secoue le pays.
Un nouveau parti s'engage à ramener le calme. Son dirigeant est un neurobiologiste de renom qui proclame son attachement aux valeurs de gauche. Il propose la « refondation psychique » de la société grâce à une technique nommée « thérapie libératoire ». Le procédé, censé effacer les traces mentales négatives dans le cerveau des patients et développer leur sens moral, s'adresse en priorité aux délinquants, mais ne tarde pas à susciter l'engouement populaire.
Ce projet présente-t-il un lien avec l'attentat de Montpellier ? L'Institut applique-t-il la fameuse thérapie ? Ce questionnement, allié à une série de troublantes rencontres, lance le narrateur sur la trace des assassins de sa fille. Périple haletant à travers des villes en pleine effervescence, son enquête s'avérera un véritable guêpier...