Au lendemain du 20 mars, Napoléon Ier, reprenant en main le sceptre impérial, parlait de paix. Comment cet homme, toujours avide de gloire, aurait-il pu croire un instant aux espérances qu'il manifestait, alors que ses vainqueurs de 1814, préparaient ouvertement une nouvelle attaque. L'orage ne tarda pas à gronder ; le ciel politique s'obscurcit bien vile, et les moins clairvoyants s'aperçurent dès ce moment, qu'on ne pouvait pas davantage songer à la paix qu'à la possibilité d'une alliance avec l'Autriche.
Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.