Par une soirée d'hiver, Esther Gobseck, une ancienne courtisane, se rend au bal masqué de l'Opéra au bras de son bien-aimé, Lucien de Rubempré. Mais malgré son déguisement, elle est reconnue parmi la foule, pointée du doigt, moquée, et rejetée de la soirée mondaine. Désespérée, elle s'apprête à s'asphyxier pour mettre fin à ses jours, quand soudain l'abbé Carlos Herrera surgit de l'ombre et l'empêche de passer à l'acte. Mais l'abbé n'a pas agit sans arrière-pensée. Homme sans pitié aux traits religieux ayant passé un marché avec le banquier Nucingen, il espère la revendre pour un million Après « Le Père Goriot » et « Illusions perdues », « Splendeurs et misères des courtisanes » achève « La trilogie de Vautrin ». Voici là le roman le plus complet et le plus abouti de Balzac. Divisé en quatre parties digne d'un roman-feuilleton, l'auteur y mène une satire virulente de la bourgeoisie de son époque dans laquelle évoluent pas moins de deux cent soixante-treize personnages, dont presque tous les personnages balzaciens ayant fait de lui un écrivain d'exception.