Selon les ambulanciers et les membre de l¿hôpital, on estime que 47 % des patients atteints de cancer ont un trouble psychiatrique, dont 68 % sont classés comme un trouble d¿adaptation lié à certains aspects de la maladie cancéreuse (Derogatis et al., 1983). La véritable incidence des troubles psychiatriques est inconnue parce que le corps médical n¿évalue pas systématiquement les patients pour eux. Comme les thérapies complexes contre le cancer délaissent les piqûres impatientes au profit des piqûres ambulatoires, l¿identification des troubles psychiatriques est devenue plus problématique.
En 1997, un groupe multidisciplinaire du « National Comprehensive Cancer Network » (NCCN) a élaboré des lignes directrices consensuelles pour le traitement des effets émotionnels et psychologiques du cancer (Holland et Bultz, 2007). Le comité a conclu que le terme détresse était moins stigmatisant et plus acceptable pour les patients et les oncologues que les troubles psychologiques, psychiatriques ou émotionnels. Le terme continue de manquer d¿une définition claire malgré l¿utilisation généralisée (Phillips, 2009).
L¿Institut de médecine a déterminé que des soins psychologiques de qualité constituaient une composante importante des soins complets en cancérologie (Adler & Page, 2008). En collaboration avec le CNCN, l¿American College of Surgeons (2012) Commission on Cancer a élaboré une nouvelle norme d¿accréditation pour évaluer et traiter les préoccupations psychologiques des patients atteints de cancer. Les centres de cancérologie qui demandent une accréditation doivent évaluer ces préoccupations au moins une fois pendant le traitement du cancer.