Tin-n-ouahr

Ceci est une présentation sommaire de la saga romanesque Tin-n-Ouahr, décomposée en six volumes, qui peuvent être examinés séparément ou en totalité, sans altérer le plaisir de la lecture. "Route" en est le tome 3. Son prologue en situe la trame et en explique le thème. Cette entrée en matière augure une littérature à connotation parfois autobiographique, le plus souvent politique, sentimentale, sociologique, psychologique, non prosélytique mais en même temps non laïque, défendant fortement l'éthique universelle construite avec acharnement par l'humanité positive pour élever la dignité de l'homme au plus haut des piédestaux. ..

BIOGRAPHIE DE L'AUTEUR, DÉDIÉE PAR UN DE SES AMIS :
"Muhammad Jamal el Kadiri est né en 1953. Venu tôt à l'écriture, tard à la publication, par goût et exigence de qualité. Son oeuvre romanesque est âpre mais incisive. Il dépeint avec une saisissante réalité les vicissitudes de la condition d'intellectuel dans son pays. Son (temps littéraire) laisse au lecteur une impression étrange de durée, qui captive et tient en haleine jusqu'à la dernière phrase."

SYMBOLIQUE DU TOME 3 :

(...)

«J'ai été très heureuse de connaître tes amis, lui dit Ann-Mary, dans une sorte de demi rêve, juste avant que le sommeil n'emporte son compagnon.
Ami est un mot lourd de sens, Ann. Il faut avoir gardé l'innocence d'un enfant pour mesurer sa signification exacte... Disons que ce sont mes potes de caserne, voila tout... Nous n'arrêtons pas de faire énormément de bêtises ensemble... Bigre, qu'est-ce que tu leur as trouvé de si extraordinaire ?
Leur soif de vivre... Et la tolérance visible à ton visage en leur présence... Leur épicurisme face à ton panthéisme...
Ha, ha, ha !... C'est vrai que les militaires échappés momentanément de la caserne ont visiblement le comportement de gens qui veulent croquer la vie à belles dents... Avoir tout, vite et en même temps... Quant à mon panthéisme, je croyais l'avoir enterré au lycée... Tu es, avec un de mes professeurs de français, la seule personne qui ait deviné ce trait de caractère... Je dois mal le cacher... Ça ne m'a, en tout cas, pas servi beaucoup dans mes rapports avec la société, qui aime plutôt ceux qui ont des désirs très matériels, réclamés avec un langage de fermeté, assouvis avec détermination.»
Ils s'endorment peu à peu, l'un dans les bras de l'autre, dans la si brève quiétude marine du petit matin. Ils ignorent superbement ce que leur réserve demain. Mais alors, vers où cette fois, sur la route, Tewfiq ?

(...)
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(In Chapitre 11)

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