Il s'agit d'un recueil de quatre nouvelles "décapantes", décapantes parce qu'elles s'inspirent du scepticisme voltairien.
La toile d'araignée: dans un parc, deux promeneurs, un adolescent et un jeune homme s'arrêtent devant une toile d'araignée spectaculaire. Le premier rapporte au second que, pour son professeur de religion, une telle construction était une preuve de l'existence de dieu. Le jeune homme soulèvera une objection:" Ce piège cruel, une preuve?" Ce sera le début d'une conversation avec exemples, arguments et contre-arguments.
Un peu de Freud n'a jamais tué personne: un conducteur de car scolaire attend les élèves sur le parking d'une piscine. Pour se désennuyer, il écoute la radio. Il tombe d'abord sur une émission consacrée à Freud, notamment à sa théorie des rêves et à leur interpétation. Nullement intéressé, il s'apprêtait à chercher une autre station quand la première remarque de l'invité, une remarque très caustique, le fit changer d'avis. Jamais, il ne devait être plus attentif à une émission.
Banalités: Pierre et Jean font partie d'un groupe de navetteurs qui prennent le même train chaque matin. Un jour, ils se retrouvent seuls. Ce sera l'occasion pour eux d'admettre que, quand les autres sont là, on n' échange que des platitude, souvent les mêmes. Ce constat sera le point de départ d'un échange inattendu qui créera entre eux un lien plus profond.
Et si Jules César était mort jeune: Guy, un étudiant, se retrouve, dans un restaurant universitaire, assis à côté de deux de ses professeurs qu'une question oppose: l'histoire aurait-elle connu le même cours si Jules César était mort jeune? Tour à tour, ils prendront Guy à témoin ou comme arbitre: l'homme est-il libre ou est-il déterminé?