Se présentant comme une sorte de « suite » aux Idées de Dieu publiées précédemment, mais orienté vers l'ésotérisme, ce livre de plage, sans plus prétention donc que son prédécesseur en ce domaine, propose de revisiter quelques grands mythes qui font la part belle à la métahistoire. Cette conception de l'univers dont nous nous nourrissons, celle de nos rituels, de nos rêves et de nos racines imaginaires Celle que nous évoquions en matière de religion, et qui connaît d'autres développements dans l'univers du « caché », voire de l'occulte.
La pensée ésotérique, plus active encore que son homologue religieuse, se cherche sans cesse des racines anciennes, des origines en conformité avec l'esprit de la Prisca Philosophia qui tend à définir, à poser comme postulat que « plus c'est ancien, plus c'est vrai ». Elle est un complément à la Règle des correspondances, l'autre moteur qui articulent encore nos pensées.
Les Rose + Croix, les templiers, l'astrologie, Satan ou les inquisitions, le nombre d'or, le suaire de Turin ou l'île de Pâques, l'alchimie ou Nostradamus constituent quelques mythes fondateurs de notre manière de penser le monde du « caché ». Le mythe, en effet, n'est pas une apostille mais partie substantielle de notre histoire, et si l'on accepte de le décrypter, il s'offre en témoin d'une époque. Il n'est certes pas un objet historique réel, n'est pas forcément manipulable en tant que tel, mais il est la représentation de notre vision du monde, d'un point de vue largement adopté, parfois imposé mais au final partagé.