En 1887, Lafcadio Hearn publiait, à la Nouvelle-Orléans, un recueil de six légendes : « Some Chinese ghosts ». Le volume lui parut mince, il s'excusa en invoquant Walter Scott : « Le surnaturel, rappelait-il, bien que s'adressant à des sentiments très répandus et profondément enracinés dans l'espèce humaine, est un ressort qui perd aisément son élasticité si l'on appuie trop dessus. » Le manuscrit que j'ai entre les mains contient six légendes qui font appel également au merveilleux. Lafcadio Hearn reprend la même formule. Mais il nous transporte aux Antilles françaises ; ses nouvelles légendes sont écrites en dialecte martiniquais.