Dans les décors du Paris populaire des années trente, "des petits-bourgeois réunis autour d'un mort, dans une ville étouffante". C'est ainsi qu'Eugène Dabit a résumé son propre roman tout en rendant compte, dans Europe du 15 octobre 1934, de Tandis que j'agonise de William Faulkner. Car il a le sentiment d'avoir, un an plus tôt, traité du même sujet, d'avoir écrit un Tandis que j'agonise à la française, en retraçant la vie d'un homme à travers sa mort. "Ses parents, ses amis, sa maîtresse, les lettres, les meubles, son argent, les souvenirs qu'il laisse, le font revivre. Lui, on ne le voit pas, on ne l'entend pas. Le livre commence avec sa mort ; et se termine avec son ensevelissement, le quatrième jour." (G.B)