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L'alfabet européen appliqué aux langues asiatiques

Constantin-François de Chasseboeuf Volney
pubblicato da Paris, Parmantier, 1826

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Définitions et Principes.

On appelle alphabet la liste méthodique des lettres qui, par convention, servent à figurer les sons élémentaires d'une langue quelconque.

Chez les anciens Grecs, de qui viennent nos beaux-arts, cette liste commençait par A, B; et comme ces deux lettres, en leur origine asiatique, étaient appelées Alpha, Bêta, l'usage s'introduisit de citer ces deux premiers mots, pour indiquer toute leur suite, et l'on a fini par dire, «L'enfant étudie l'Alpha-Bêta», de la même manière que le peuple dit chez nous, «L'enfant étudie l'Abécé.»

Chez les Latins, le mot litera (lettre), écrit d'abord litura, signifia une raie, un trait, formés, soit avec une pointe dure sur un corps poli, soit avec une pointe souple, enduite d'un liquide gras, coloré, que la main promène sur un corps lisse, de couleur différente[5]: or comme certaines formes et combinaisons de ces raies ou traits furent affectées à figurer les sons élémentaires du langage, le nom spécial de litera finit par leur rester approprié.

[5] Les anciens Latins écrivirent souvent avec un stylet d'acier sur des tablettes de bois poli, tantôt nu, tantôt garni d'une couche de cire. Chez les Indous modernes on écrit encore quelquefois avec un tel stylet sur des feuilles de palmier: l'on en voit des échantillons à la Bibliothèque Royale.

Au lieu de ce mot, les Grecs disaient gramma, grammatos, d'où est venu celui de grammaire, qui, d'abord en un sens direct, a désigné l'art mécanique de tracer des lettres, puis par extension, a signifié l'art de peindre les idées (que rappellent ces lettres), l'art d'écrire, dans le sens abstrait ou intellectuel.

On a donné le nom de sons élémentaires à ceux qui composent les mots d'une langue, et qui, formés d'une seule émission de voix, ne peuvent se diviser ni se décomposer, par exemple: A, O, B, D.

Les hommes studieux qui se sont occupés de l'art d'écrire, les grammairiens, semblent s'être accordés de tout temps à diviser ces élémens de la parole en deux classes principales, qu'ils ont nommées, l'une les voyelles, l'autre les consonnes.

Dans la langue française, on ne peut douter que le mot voyelle ne vienne du latin vocalis, signifiant un son vocal, un son de la voix: cette origine serait encore plus évidente, si, comme il y a lieu de le croire, les Latins du moyen âge ont prononcé ca, en mouillant le c, et s'ils ont dit vokialis (kia, d'une seule syllabe); ajoutez que le peuple altère volontiers a en e: qu'au lieu de panier, charbonnier, charrue, il dit penier, cherbonnier, chêrue; et que probablement il a dit vokêlis: nous verrons par la suite les causes naturelles et les exemples fréquens de ces altérations. Suivons notre sujet.

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Editore Paris, Parmantier, 1826

Formato Ebook con Adobe DRM

Pubblicato 08/12/2018

Lingua Francese

EAN-13 1230002982786

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