Autrefois, le Ier janvier, aux douze coups de minuit, nous
nous agenouillions auprès de notre père et lui demandions sa
bénédiction, qu'il nous donnait des larmes dans les yeux et
dans la voix. Même quand nous avions quitté le toit paternel
pour nous créer un autre foyer, nous trouvions encore le moyen
de réintégrer le domicile paternel, pour recevoir la bénédiction
de notre père, et cette bénédiction, nous en étions fermement
convaincus, nous portait bonheur