De la fin du dix-huitième siècle au premier quart du dix-neuvième, Turner et Caspard Friedrich peignaient une nature immense, écrasante. Le paysage était le sujet de la toile. L'Homme redécouvrait l'émerveillement pour la nature originelle, celle du mythe du paradis terrestre, avant même que Dieu ne crée l'homme.
Lancant un mouvement qui allait devenir l'écologie, ces romantiques protestants préfigurent le discours de la grande majorité des religions et des spiritualités actuelles. Dorénavant, que ce soit par des actes ou par une réinterprétation des textes sacrés, celle-ci prônent le respect de l'environnement.